miniature (82), page décorée (en nombre), encadrement historié (34), encadrement orné (en nombre), initiale ornée (en nombre), initiale champie (en nombre), bout-de-ligne champi (en nombre)
14 grandes miniatures accompagnées de 2 ou 3 miniatures dans des médaillons ; les autres, médaillons dans l'encadrement orné, illustrant le calendrier (24 : travaux des mois et signes du zodiaque), les péricopes des évangélistes (4) et les Heures de la Croix (8).
Dans la miniature du f. 128 et dans un médaillon, femme agenouillée en prière devant la Vierge à l'Enfant ; en prière dans les médaillons de l'encadrement, ff. 53 (croix d'argent ajoutée sur sa robe bleue : armes de Guitté) 81, 93, 101 (et deux anges tenant un écu aux armoiries abîmées ou repeintes : 'd'azur à trois ? d'or').
Ses armoiries entourées du collier de l'ordre de Saint-Michel, ff. 27v (accompagnées du double lambda pour LL) et 71 (accompagnées des lettres LL [lambda] et AA) ; f. 92v, ajout de sa devise : miniature d'un arc en ciel et mot "Selon le temps".
Ses armoiries peintes sur la robe de la femme en prière de la miniature du f. 53 ; ses écus armoriés losangés ajoutés dans la bordure du f. 28, et accompagnées des lettres LL (double lambda) et AA, aux ff. 52v et 64v.
F. A : "Dom Ian Mevel recteur prestre digne 1693 (ou 1673 ?)". Peut-être identique à Jean Mevel, recteur jusqu'en 1716 de Trédrez-Locquémeau (Côtes d'Armor), selon Deuffic, 2019, p. 292 n. 22.
Calendrier en français, un saint par jour, avec des saints bretons. FF. 98v-100v, après complies de l'office de la Vierge, par une autre main contemporaine, suffrages à la Vierge, s. François, s. Barbe et la Paix, les trois derniers avec des rubriques en néerlandais.
La reliure du 16e s. (aujourd'hui détachée) est ornée des doubles lettres LL (lambda) et AA, en alternance dans des losanges formés par une cordelière qui accompagne dans le manuscrit aussi les armoiries d'Anne de Guitté, femme de Louis d'Espinay (mariage en 1570). A la fin du ms., f. 190v, ajout d’une peinture héraldique rectangulaire abîmée, flanquée des doubles L (lambda) de Louis d’Espinay (?) ; ces armoiries écartelées évoquent sans doute les prestigieuses alliances de la maison d’Espinay dont Louis est un cadet (2e fils de Guy III et de Louise de Goulaine, dont les armoiries figurent sur leur tombeau de 1553) : ‘au 1, d’argent au lion coupé de gueules et de sinople, armé, lampassé et couronné d’or, brisé en chef d’un lambel de gueules (Espinay, cadet), au 2 parti d’Angleterre et de France (Goulaine), au 3, de gueules à neuf macles d’or (Rohan), au 4 burelé d’argent et de gueules de dix pièces, au lion de sable brochant sur le tout (Estouteville), sur le tout, d'argent à la guivre d'azur, engloutissant un enfant de gueules (Visconti)’.
La notice du Rennes, BM, ms. 33 par Deuffic, 2019 comprend aussi celle du livre de raison de la famille d'Espinay, dans un livre d'heures à l'usage de Rome imprimé (Paris, 1503, pour Gilles Hardouin), Rennes, BM, 15946 Rés. (en ligne) qui comporte au premier feuillet la même miniature d'un arc-en-ciel avec la devise "selon le temps" que le ms. 33 (f. 92v) et un grand écu de Louis d'Espinay au collier de l'ordre de Saint-Michel, flanqué de deux écus losangés de sa femme Anne de Guitté (décor héraldique abîmé), qu'il épousa en 1570 (cf. le livre de raison, f. 4).