France du sud-ouest (Toulouse) ou France du sud-est (Avignon)
14e s. (deuxième quart)
initiale historiée (5), marge ornée, initiale filigranée (en nombre), armoiries
or, encre, couleur
Le même artiste a aussi enluminé le Décret de Gratien, Avignon, BM, ms. 659 et Johannes Andreae, Apparatus in Sextum, Reims, BM, ms. 729 (cf. Stirnemann 1993). Trois initiales découpées (f. 1, 16 et 66v).
Cette partie du manuscrit contient le Psautier férial noté avec litanies et règles pour la récitation de l'office (lacune après f. 99v). Elle a été ajoutée en France, à Toulouse ou à Avignon, au manuscrit d'origine italienne, peut-être à l'instigation de Bertrand du Pouget, ou de quelqu'un de son entourage, par exemple, son frère Galhardus, dominicain, lecteur en théologie à Toulouse, puis "lector Sacri Palatii" à Avignon (cf. Alidori Bataglia 2014, p. 242 et C. Douai, Essai sur l'organisation des études dans l'ordre des frères Prêcheurs au trezième et au quatorzième siècle (1216-1342), Paris 1884, p. 167-168). Une autre portion, qui semble avoir été ajoutée en France, contient f. 207-212v (règles concernant la récitation de l'office). Saint Thomas d'Acquin est présent dans les litanies (fête adopté en 1326).
L'artiste a travaillé avec un collaborateur, connu comme le "Secondo maestro" ou le "Maestro delle drôleries" (voir, par exemple Corale C, Pise, Museo dell'Opera del Duomo).
Enluminé par un artiste italien. Une initiale découpée (f. 315).
Cette partie du manuscrit (Temporal et Sanctoral d'été, Commun des saints) a été copiée par deux copistes : f. 100-207 (Temporal) et f. 213-439 (Sanctoral et Commun des saints), qui ont aussi copié le premier volume du bréviaire (Toulouse, BM, ms. 79) ; et décorée par deux filigraneurs : f. 100-169v et f. 170-206v; 213-439v. Une main française a ajouté des règles pour la récitation de l'office, f. 107-212v, décorées par un filigraneur français.